vendredi 16 mai 2008

Catalogue de l'exposition "Bercé par la Meuse"


"Bercé par la Meuse"
Photographies de Fabien Legay
Mars 2008 - Editions Passage du Nord-Est
Format 15 x 19 cm
96 pages / bichromie
16,00 €
ISBN : 978-2-916930-02-6

lundi 5 novembre 2007

Parution du livre "Entre deux terres"

Les Ardennes ont connu de longue date des flux migratoires intenses. Venus de Pologne, d’Italie, d’Algérie ou de plus loin encore, des hommes et des femmes ont emprunté le chemin de l’exil pour s’installer sur le territoire. De la rupture initiale avec la terre natale jusqu’à l’enracinement sur la terre d’accueil, il y a un cheminement complexe et sinueux qui s’étale souvent sur toute une vie.

A travers les témoignages et les portraits photographiques de personnes issues de générations et d’horizons très divers, ce livre tente de retracer un panorama des vagues migratoires qui ont nourri le département de leurs influences. Il interroge sur le déracinement, le fait d’être étranger et le processus d’appropriation d’une nouvelle existence à construire en terre d’exil.

Ce voyage au fil des vies nous dévoile une facette étonnante des Ardennes et nous éclaire sur la richesse de sa population. 


"Entre deux terres"
Fanny Mauzat / Fabien Legay
 2007 - Editions Passage du Nord-Est
Format 18 x 22 cm
136 pages / bichromie
22,00 €
ISBN : 978-2-916930-03-9

vendredi 2 novembre 2007

Les hommes seuls











photographie © Fabien Legay

On estime qu’entre 1945 et 1975, un logement sur deux, 90 % des autoroutes et une machine sur sept ont été construits par des migrants.

La figure récurrente de l’immigré d’après-guerre, c’est celle du travailleur. On le fait venir parce qu’on a besoin de lui. On pense qu’il ne restera que le temps d’accomplir sa tâche.

Tels des éclaireurs, les hommes viennent seuls ou à plusieurs, d’une même région, souvent d’un même village.

Poussés par le manque de perspectives dans leur pays natal, ils rencontrent un recruteur. Ils passent les tests, les visites médicales et reçoivent le précieux sésame pour le départ : un contrat de travail.

Le voyage est interminable. L’angoisse monte à l’approche de la gare d’accueil. On pose enfin le pied sur cette terre porteuse de tant d’espérances. Mais les rêves de cet ailleurs qu’on croyait pavé d’or s’effritent rapidement. La réalité éclate crûment : la langue que l’on ne comprend pas, les visages qui paraissent si austères. Et puis le travail. Ces hommes qui viennent majoritairement de zones rurales n’avaient jamais imaginé ces décors infernaux : poches géantes déversant le métal en fusion, hauts-fourneaux crachant leur poussière noire nuit et jour…

Dans les années de l’après-guerre, rien n’est prévu pour l’hébergement de ces hommes qui affluent si nombreux. On se loge comme on peut ; garnis surpeuplés, baraquements, chambres borgnes.

On s’entasse avec les compatriotes, on élabore des stratégies : travailler toujours plus, économiser le moindre sou et, dans deux ans, retourner au pays avec cette fortune si péniblement amassée. On cherche perpétuellement une meilleure place, un poste qui va permettre de gagner plus, plus vite. De toute façon, il y a du travail partout à cette époque.

Les moments de détente sont rares dans ces vies. Le week-end, les cafés sont bondés. Il n’y a pas beaucoup de voitures mais on trouve toujours une solution pour aller faire la fête en Belgique.

Les années passent. Le cercle des connaissances s’agrandit, des habitudes nouvelles s’installent. On travaille, on se love dans une routine rassurante. La langue n’est plus une angoisse permanente. On retourne au pays à l’occasion des congés d’été mais le travail vous rappelle bien vite en France. On rencontre une femme, ici ou lors d’un retour au pays. On se marie.

On a envie de se fixer un peu, de construire quelque chose. Les projets qu’on destinait au pays natal, on peut aussi bien les réaliser ici… On s’installe, on fait venir l’épouse, on s’enracine. Et le mythe du retour s’éloigne peu à peu.

Fanny Mauzat

(Extrait du livre "Entre deux terres" Passage du Nord-Est - 2007)

mercredi 30 mai 2007

Presse


Chanzy attend sa future galerie d’expo

L'union du 30 mai 2007

















De gauche à droite : Denis Vincenot, Fabien Legay et Fanny Mauzat, Jean-François Lebeau (professeur d’arts plastiques), Catherine Buffet (responsable de l’action culturelle à l’Inspection académique) et Thierry Chantegret.

Patrick Flaschgo

Suite et fin (provisoire) d’une aventure photographique menée cette année scolaire au lycée Chanzy sous le titre de L’œil nomade.
En décembre 2006-janvier 2007, le photographe en résidence Thierry Chantegret exposait ses images ramenées de voyages en Inde dans une série intitulée « Je ne fais que passer… ».
Sur mars-avril derniers, c’était au tour de l’Ardennais (d’origine) Christophe Loiseau de suspendre aux cimaises de Chanzy ses clichés rapportés également d’un voyage indien dont il rentrait à peine.
Ce cycle de trois expositions dans l’actuel « lieu culturel » du lycée s’achève ces jours-ci avec une double présentation des photographies de Fanny Mauzat et de Fabien Legay, deux photographes, ardennais eux aussi, qui sont allés respectivement au Viet Nam et en Birmanie.
Cette exposition, qui avait déjà été inaugurée une première fois à la galerie du Metropolis au début de l’année, a été ici augmentée d’une dizaine de nouvelles photos.

mercredi 23 mai 2007

Invitation





























Vernissage le jeudi 24 mai 2007 à 18h15, galerie d'établissement du lycée Chanzy à Charleville-Mézières.

Exposition présentée du 10 mai au 31 mai 2007.

jeudi 18 janvier 2007

Invitation



Vernissage le vendredi 19 janvier 2007 à 18h30 au cinéma Métropolis à Charleville-Mézières

Exposition présentée du 19 janvier au 10 avril 2007

vendredi 1 décembre 2006

Catalogue de l'expo "Les gens du Fleuve"


Vient de paraître :
"Les gens du Fleuve" (Birmanie 2005/2006)
photographies de Fabien Legay
Format 13x18 cm - 64 pages imprimées en bichromie
10,00 €
ISBN : 978-2-916930-00-8

Ce catalogue a été réalisé avec le soutien de  l'ORCCA (bourse d'aide à l'édition 2006).